Le président de la république du Bénin, Patrice Talon, est revenu sur la situation d’accusation de tentative d’assassinant de Boni Yayi, alors président de la république du Bénin. Selon Talon, il n’était question que d’un théâtre”.
Talon a expliqué que le problème entre lui et Yayi a commencé après une conférence de presse d’un certain avocat qui avait indiqué que Yayi, alors à la tête du pays, envisageait de briguer un troisième mandat, que le pays allait très mal et qu’il fallait tout faire pour l’en empêcher. “Le président d’alors a compris ou a décrété que je suis à la base de cette conférence de presse… et il a instruit les forces de défense et de sécurité à aller me chercher par tous les moyens”, explique Talon.
Le chef de l’Etat poursuit en déclarant qu’heureusement un des membres des forces de l’ordre lui a mis la puce à l’oreille et, avec l’insistance de son épouse, il a dû prendre la clé des champs. Poursuivant son récit, Patrice Talon a indiqué par la suite que son activisme politique a incité Boni Yayi à initier une réconciliation à travers personne interposée.
Talon explique qu’étant un homme qui, comme tout le monde, aime la paix, il a accepté de rencontrer Yayi et une paix a été conclue entre les deux personnalités. Cependant, le chef de l’Etat béninois souligne avec insistance que personne ne lui a rien pardonné, car il n’avait rien fait à personne pour cela.
Notons que Talon est revenu sur cette question lors d’un entretien avec la presse samedi et aussi en répondant à la question des journalistes sur l’éventualité d’un “pardon” à Rekya Madougou et les politiques emprisonnés ou en exile.
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