Les législateurs togolais ont adopté une nouvelle constitution qui verra le pays passer d’un système de gouvernance présidentiel à un système parlementaire.
Le pouvoir exécutif appartiendra au Premier ministre, réduisant la présidence à un rôle symbolique. Dans le cadre du nouveau système, le président sera choisi par le Parlement pour un mandat unique de six ans, plutôt que d’être voté par le public.
Les partis d’opposition ont boycotté les élections précédentes et sont mal représentés au Parlement togolais.
En conséquence, ce nouveau changement de constitution a été approuvé lundi à la quasi-unanimité – avec un seul législateur votant contre et un autre s’abstenant du vote. On ne sait pas encore si le nouveau système sera en vigueur lorsque ce pays d’Afrique de l’Ouest organisera des élections régionales et législatives le mois prochain.
En 2019, les législateurs togolais ont approuvé un changement constitutionnel introduisant une limite de deux mandats présidentiels. Comme le changement constitutionnel de 2019 ne s’appliquait pas rétroactivement, le président Faure Gnassingbé, qui dirige le Togo depuis 2005, était éligible pour briguer deux mandats supplémentaires.
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