C’est ce qui est prévu, ce mardi 18 Aout 2024 au Sénégal. C’est la décision prise par les patrons de médias privés qui disent (Craindre pour leur liberté d’expression), quatre mois après l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye. Ils alertent notamment sur les mesures fiscales et économiques qui les mettent en faillite.
Les patrons de médias alarment sur les mesures fiscales et économiques prisent qui les mettent en faillite. Des mesures comme le blocage de comptes bancaires des entreprises de presse pour non paiement d’impôt, la saisie du matériel de production ou encore la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires.
Ce mouvement presse morte a été bien suivi par la grande majorité des organes de presse sénégalais. Le mot d’ordre annoncé dimanche dernier par le patronat de la presse a donc reçu écho favorable.
Bien que les journaux n’ont rien imprimé, les rédactions ont publié une information quasi identique : Un fond noir , on peut lire les mots journée sans presse en rouge et en blanc, ainsi que des poings levés avec un crayon, un téléphone ou encore un micro.
L’ONG Reporters sans frontières (RSF) de son côté appelle tous les acteurs à se mettre autour de la table pour discuter et engager des réformes structurelles. En attendant, les médias sénégalais comptent bien continuer la mobilisation avec en plus des « journées sans presse », d’autres moyens de mobilisation qui restent à déterminer.
La semaine passée, les patrons des médias privés s’étaient réunis pour décider d’action à mener pour alerter sur leur situation et faire pression sur le gouvernement.
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