Aké Natondé à propos de la révision de la constitution…
«Nous félicitons la Cour constitutionnelle qui nous a demandé de rétablir les choses de manière à ce qu’il ait égalité entre les maires et députés qui seront les parrains des candidats présidentielles»
L’honorable Natondé AKÉ était intervenu le dimanche 28 janvier 2024 sur l’émission ZONE FRANCHE de la télévision Canal 3 Bénin. Il a opiné sur la relecture du code électoral, la révision de la constitution et le 3ème mandat. Se prononçant sur les rumeurs de la révision persistantes au jour le jour, le président du groupe parlementaire du premier grand parti politique UPR a confié que l’initiative émane de la cour constitutionnelle qui en réponse à une demande d’un citoyen, a instruit les députés à corriger le code électoral pour corriger les dysfonctionnements liés à la légitimité, à la légalité et à l’égalité. C’est dans ce cadre d’ailleurs, a indiqué l’invité, que le chef de l’État s’est mis à tâche en convoquant les trois groupes parlementaires en vue d’un consensus pour une révision sans faille de cette dernière. Pour le député Aké Natondé, ces initiatives ont tôt fait d’accroître des suspicions sur les besoins de révision du Code électoral et de la constitution.
<<…En réalité la Cour Constitutionnelle a été saisie par un citoyen qui estime que, le code électoral risque de porter confusion à l’occasion du parrainage des élections présidentielles de 2026…, en regardant les dispositions telle que contenues dans le code actuellement, c’est que les dossiers de candidature aux élections présidentielles seront déposés au plus tard le 5 février 2026 mais pendant ce temps, il aurait déjà des renouvellements au niveau des mairies et la loi dispose que, les maires qui seront élus en janvier 2026 seront installés entre le 1er et le 15 février. Alors du 1er au 5 février, certains maires seront déjà connus… les autres qui seront installés à partir du 6 jusqu’au 15 février, faut-il que, qu’on permet ces deux catégories de maires puissent parrainer au même titre. La cour nous demande de rétablir les choses de manière à ce qu’il ait égalité entre ces parrains. C’est à dire que, si nous choisissons que, les actuels maires qui finiront leur mandat en janvier 2026, il faut que ce soit eux tous ou bien si nous choisissons les maires qui seront élus en 2026, il faut que ce soit eux tous et non une partie composée d’anciens maires et une partie composée de nouveaux maires…>> a-t-il clarifié.
Il félicite la Cour constitutionnelle de leur avoir mis la puce à l’oreille, car autrement, il se pourrait qu’ils soient surpris par le temps et ces dysfonctionnements qui risquent de plomber les efforts déployés en faveur du systeme partisan. L’invité n’a pas manqué d’opiner sur l’activisme politique de l’ancien président de la république, Boni Yayi. Il souhaite qu’il laisse la place à la jeune génération qui manque d’emploi. Il a pour finir vanter les mérites du Pouvoir actuel qui ne fait que des émules dans le rang des politiciens avec des résultats dans tous les domaines et secteurs. « Patrice Talon n’entend pas se contenter du peu, il ne cesse chaque jour de parfaire tout à tous les niveaux» a-t-il fait savoir.
Cependant, rassure le député de la 24 eme circonscription electorale, Patrice Talon, passera le témoin en 2026. «La limitation de mandat au Bénin n’est donc pas un fait extraordinaire et la bonne foi du Chef de l’Etat s’est déjà manifestée une fois alors qu’il avait tout le Parlement acquis à sa cause. C’est un problème déjà résolu par la Constitution elle-même, et à l’instar de ces prédécesseurs, Patrice Talon n’excèdera pas la limite des deux mandats. Au soir du troisième dimanche du mois de mai 2026» a-t-il notifié.
Claude AHOVE, Reporter Bénin Monde
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