Le mardi 13 août 2024, 31 personnes ont été arrêtées à Beni, dont plusieurs combattants étrangers affiliés aux ADF (Forces Démocratiques Alliées), une ancienne rébellion ougandaise qui a prêté allégeance à l’État islamique. Parmi les détenus, des combattants tanzaniens et kényans. L’armée a indiqué qu’ils devaient pénétrer dans la ville de Beni, dans le Nord-Kivu, afin d’y déposer des explosifs.
Les ADF ont été, selon l’ONU, l’organisation armée la plus tueuse en RDC en 2023, tuant plus de 1 000 personnes, principalement des civils.
Selon des sources sécuritaires, les ADF concentrent leurs attaques sur les centres urbains depuis plusieurs mois pour détourner l’attention de l’opération Shuja, menée par les forces congolaises et ougandaises.
Pourtant, selon les onusiens, ils ont pu élargir leur réseau de collaborateurs, en particulier dans la province de l’Ituri, grâce à certains hommes d’affaires.
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