Alors que le 5 novembre approche, la course à la Maison Blanche entre Kamala Harris et Donald Trump s’intensifie. La vice-présidente Harris, désignée candidate après le retrait de Joe Biden, a redynamisé la campagne démocrate, marquant un contraste fort avec l’approche résolument autoritaire de son rival. Ce duel serré met les Etats clés au centre de toutes les stratégies, chaque camp cherchant à capter les voix indécises de cet électorat crucial.
Ce week-end, Donald Trump a organisé un meeting retentissant à New York, remplissant le Madison Square Garden de ses partisans, un pari audacieux pour un bastion démocrate. Devant une foule arborant des casquettes rouges, l’ancien président a dépeint un pays qu’il décrit comme “détruit” par Kamala Harris. Dans un discours incendiaire, il n’a pas hésité à attaquer directement la vice-présidente et les communautés portoricaines, suscitant des réactions vives à l’échelle nationale. Le choix symbolique du Madison Square Garden, déjà théâtre d’un rassemblement d’extrême droite en 1939, n’a pas manqué de rappeler l’importance des symboles et des lieux historiques dans les stratégies électorales.
De son côté, Kamala Harris, elle aussi active dimanche, a misé sur un style opposé, privilégiant des rencontres de proximité à Philadelphie. Elle a mis l’accent sur les communautés noires et latinos, des électorats décisifs dans les États-clés comme la Pennsylvanie. Avec son message d’inclusion et de reconstruction économique, Harris espère mobiliser un large éventail de voix face à un Trump jouant davantage la carte du clivage.
Avec la résurgence de thématiques autoritaires et l’accent mis sur l’identité et la justice sociale, cette campagne de 2024 fait écho à des enjeux de société fondamentaux pour l’avenir des États-Unis. Dans cette dernière ligne droite, les prochains jours s’annoncent décisifs, et les swing-states comme la Pennsylvanie, la Floride et l’Arizona pourraient bien sceller le sort de cette élection historique.
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