La deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, s’est ouverte ce jeudi 24 Octobre 2024 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. En amont, une conférence de presse animée deux jours plus tôt par le porte-parole du président de l’Assemblée nationale a permis de dévoiler les grandes lignes de cette session. Au total, 18 points sont à l’ordre du jour, portant sur des questions notamment liées à la justice, la santé, l’éducation, l’économie, et les droits humains.
Cependant, l’absence notable de discussions sur une éventuelle correction du nouveau code électoral suscite moult interrogations. Le compte à rebours est pourtant bien lancé et cette question est au centre des débats, entre de nombreux Béninois, de la classe politique opposée au régime et de plusieurs acteurs et organisations de la société civile. Tous espèrent une correction pour un climat politique apaisé et plus serein à l’horizon 2026. Si d’aucuns pleins de suspicion accusaient déjà le parti les démocrates de l’ex chef d’état de ne point être suffisamment au taquet de la question, révèlent ils ainsi les limites de leurs possibilités ou de leur engagement? Du plomb dans les ailes parce que minoritaire? ou défaitistes face à un adversaire plus habile? ou dans des combines contre nature pour ne pas mener une lutte franche?
Même si point besoin d’être inscrit pour être abordé en session, acteurs politiques, et de la société civile disent espérer plus d’actions hardies de la part de l’opposition représentée au parlement. Les béninois appelant de tous vœux à la modification du code devront patienter mais en attendant les initiatives citoyennes réclamant une relecture du code électoral s’intensifient à l’indifférence affichée de la mouvance présidentielle. Si la session parlementaire qui débute n’annonce aucune couleur, il subsiste bon espoir que les insistants appels seront entendus pour des élections apaisées…
REPORTER MEDIAS MONDE
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