Le Niger a déployé des troupes supplémentaires vers ses frontières avec le Bénin et le Nigéria alors que l’ultimatum de la CEDEAO avant une option militaire contre les putschistes du pays, a expiré.
“Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie informe l’opinion publique nationale et internationale que des informations actuellement en sa possession indiquent que les forces d’une puissance étrangère s’apprêtent à agresser le Niger et son peuple en coordination avec la Cédéao et des groupes armés terroristes”, a révélé le CNSP qui prévient par ailleurs que “les forces armées nigériennes et l’ensemble de nos forces de défense et de sécurité, fort du soutien indéfectible de notre peuple, sont prêts pour défendre l’intégrité de notre territoire et l’honneur de notre patrie”.
En prévision donc d’une attaque contre le pays, les autorités militaires ont pris les dispositions supplémentaires pour sécuriser leurs frontières avec le Bénin et le Nigéria. Le choix de ses frontières et lié au fait que non seulement ces régions sont en proie à une insécurité du fait des djihadistes et du banditisme transfrontalier, mais ce sont les deux seul pays membres de la CEDEAO avec une frontière terrestre avec le Niger et qui suivent les directives de l’organisation à la lettre. Le Mali et le Burkina Faso ayant refusé d’appliquer les sanctions de la CEDEAO et s’étant rallié au Niger.
Le déploiement des troupes aux frontières du Bénin et du Nigéria, est donc être une manière de dissuader d’une attaque éventuelle et de se défendre également. Notons que l’ultimatum d’une semaine de la CEDEAO aux militaires pour qu’ils rétablissent Bazoum au pouvoir, a expiré dimanche. La tension reste vive et les prochaines heures déciderons de ce qu’il va advenir de la sous-région ouest africaine.
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