Autonomie énergétique au Bénin, La centrale de Maria Gléta 2 opérationnelle dans quelques jours et « De nombreuses retombées socio-économiques et socio- communautaires notables »
Ce dimanche 30 juin 2019, le Ministre béninois de l’Énergie était l’un des invités de l’émission « Grand Format » de la télévision Canal 3 Bénin. Une occasion pour lui de faire le point de la situation de l’énergie électrique au Bénin .
Faire le point de la situation de l’énergie électrique et des retombées socio-économiques socio-communautaires de la construction de la centrale thermique dual fuel de 120 mégawatts à Maria-Gléta 2. Voici la principale préoccupation de la sortie médiatique du Ministre en charge de l’Énergie. En effet ce dimanche 30 juin 2019, Dona Jean-Claude HOUSSOU était l’un des invités de l’émission « Grand Format » de la télévision Canal 3 Bénin. Et très rapidement, il a rappelé les conditions énergétiques tragiques dans lesquelles le gouvernement du Président Patrice TALON a pris les rênes du Bénin en Avril 2016. Ce qui a obligé les décideurs à prendre des mesures appropriées pour pallier au plus pressé. Ainsi, avec la location des groupes électrogènes comme mesures énergétiques d’urgence, les fêtes de fin d’année 2016 se sont déroulées dans de bonnes conditions lumineuses. Mais déjà dès avril 2016, un Programme de redressement du secteur de l’énergie (PRSE) est mis en place avec une vision claire pour mettre fin à la souffrance des populations béninoises qui dure depuis des lustres. Et dans ce domaine, la construction de la centrale thermique de 120 MW de Maria-Gléta reste l’épine dorsale. Aujourd’hui, elle est entièrement achevée et sera opérationnelle dans les prochains jours, a laissé entendre le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU. Pour lui, cette centrale peut fonctionner prioritairement au gaz puis au fuel lourd. Et cette option principale faite par le gouvernement se justifie par le coût abordable du gaz et son caractère moins polluant qui prenne en compte le respect des normes environnementales. A l’en croire, cette infrastructure ultra moderne a coûté environ 110 milliards de F.CFA grâce au concours financiers de la Banque islamique de développement (BID), de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC). Elle sera bientôt suivie d’autres infrastructures électriques. Notamment une 2e centrale thermique de 120 MW sur le même site de Maria-Gléta 2, une 3e centrale thermique de 25 MW.
Des retombées certaines
Sans oublier pour un mix-énergétique responsable, le gouvernement a décidé la construction de quatre centrales solaires d’une puissance globale de cinquante (50) MW à Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou. A terme, le Bénin vise un mix énergétique plus que responsable et qui va allier l’énergie thermique à celles renouvelables et qui tienne également compte de l’environnement. Et grâce à l’électrification hors réseau, l’électrification rurale va y trouver son compte notamment grâce aux réformes courageuses et pertinentes avec méthode et discernement que le gouvernement a mis en place. Dona Jean-Claude HOUSSOU n’a pas manqué de mettre l’accent sur les retombées socio-économiques et communautaire de la construction de la centrale de Maria-Gléta 2. A l’en croire, plus de 1250 personnes ont travaillé sur le site, et près de 300 y sont encore. Il a dénombré plus de 90% de prestataires locaux et plus de 80% d’entreprises béninoises qui ont pu faire valoir leurs compétences et développé de nouvelles compétences dans les segments même les plus pointus. Mieux, l’équipe d’exploitation et de maintenance des équipements est constituées dans sa grande majorité de compétences nationales. Aussi, 24 salles de classe, une infirmerie flambant neuf, une extension et densification de 25 km de réseau basse tension pour effacer les toiles d’araignée et diminuer les taux pertes malheureusement important du fait principalement de la vétusté de notre réseau électrique d’une part et le manque d’investissement régulier depuis des décennies pour ce secteur éminemment capitalistique. La construction du commissariat d’arrondissement de Togba est , entre autres, une des retombées sociales du projet. A tout cela, il faut ajouter l’indemnisation totale des expropriés. Sans détour, le ministre de l’Energie a affirmé qu’il n’y a plus de délestage, même si certaines coupures sont toujours perceptibles pour d’autres raisons et que le Bénin est résolument tourné vers son autonomie énergétique. Car, les prévisions à l’horizon 2021 font état d’environ 400 MW. Bien loin du pic actuel des 230-250 MW, et donc par conséquent en avance par anticipation, nous ne voulons plus courir après la demande dans notre pays.
Cell.Com /Relais Info /ReporterBéninMonde
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