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Grosse Bagarre au Parlement turc, plusieurs députés blessés

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Deux députés ont été blessés dans une violente altercation survenue ce 16 août au Parlement turc, lors d’une session consacrée à l’incarcération d’un élu de l’opposition. La bagarre a éclaté lorsque le député de l’AKP, Alpay Ozalan, a frappé le député d’opposition Ahmet Sik alors qu’il critiquait le gouvernement.

Scène de chaos entre députés ce 16 aout au Parlement turc à Ankara. Une violente bagarre a éclaté lorsque le député du parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP) Alpay Ozalan, a frappé le député d’opposition du Parti des travailleurs (TIP) Ahmet Sik, qui critiquait le gouvernement au sujet de son collègue de parti et député détenu, Can Atalay.

D’autres parlementaires sont intervenus, d’après les médias turcs, déclenchant une violente altercation impliquant une dizaine de membres du Parlement pendant près de 30 minutes. Au moins deux députés de l’opposition ont été légèrement blessés, avec des coups reçus au niveau des yeux. Des éclaboussures de sang étaient visibles sur le sol, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux.

La session parlementaire, prévue pour examiner la décision de la Cour constitutionnelle sur la restitution du mandat de Can Atalay, a été suspendue en raison de l’incident. Ce dernier, élu député en mai 2023 malgré son incarcération, avait vu son mandat suspendu en janvier 2024. La décision de la Cour constitutionnelle devait déterminer si son mandat pouvait lui être rétabli.

Mandat de Can Atalay : la restitution en question

Can Atalay, avocat, élu sous la bannière du parti dit TIP (gauche), avait été condamné en avril 2022 à 18 ans de prison. Il était accusé, avec le philanthrope Osman Kavala – également condamné à perpétuité –, d’avoir tenté de renverser le gouvernement en 2013 en orchestrant des manifestations d’envergure. Le parlementaire de 47 ans, qui conteste ces accusations, est depuis plusieurs mois au centre d’un conflit juridique entre deux des plus hautes juridictions de Turquie.

La Cour constitutionnelle a ordonné à deux reprises la libération du député de la province d’Hatay, au sud du pays, affirmant que ses droits à la «liberté», à la «sécurité individuelle», ainsi qu’à «être élu et mener des activités politiques» avaient été «violés». Or, les décisions rendues par la Cour constitutionnelle en octobre 2023 ont été contestées par la Cour de cassation. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a soutenu la Cour de cassation, accusant la Cour constitutionnelle d”«accumuler les erreurs».

Avec RT

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