Modification des frais de communication internet: Le secrétaire exécutif de l’ARCEP clarifie
Afin de faire taire les remous et apporter plus d’informations sur le décret 341 prit par le gouvernement aux consommateurs béninois, décret lié à la hausse des frais de communication internet avec réseaux sociaux, le secrétaire exécutif de l’A R C E P sur le magazine Zone Franche de la chaine de télévision privée Canal3 Bénin tente de convaincre!
Portant le même gant que le gouvernement Hervé Coovi GUEDEGBE explique que le service internet disparaîtrait si rien n’est fait.
Selon lui, <<le décret 341 prit par le gouvernement est la meilleure réponse à la menace d’effondrement qui pèse aujourd’hui sur le secteur des télécommunications>> il y a donc urgence et cela va de l’intérêt des consommateurs qui pourrait être définitivement privé du service internet en plein 21ème siècle si le gouvernement restait inactif.
Pour le secrétaire exécutif, l’usage abusif de certaines applications pour effectuer des appels au détriment de la communication classique est une énorme perte et serait la cause de cette disparition programmée du service internet. << Avec le développement de l’Internet, les communications via Viber, Whatsapp etc… qui ont pris le pas sur le téléphone classique est en réalité un manque à gagner pour les opérateurs GSM>> et donc pour l’État. La veille était donc de mise pour l’organe de régulation ARCEP dont le rôle consiste << à attirer l’attention du gouvernement sur la chute des chiffres au niveau des opérateurs GSM>>.
<<Le vrai dilemme est celui-ci: faut il continuer de vouloir avoir un accès à Internet à moindre coût et voir le service disparaître ou faut-il réguler en augmentant un peu pour continuer de jouir des avantages de cet outil?>>
En réponse à sa propre question, Hervé Coovi GUEDEGBE souligne sur un ton ferme qu'<<au lieu de laisser Internet pour être le substitut d’un produit qui procure beaucoup de revenus aux opérateurs GSM, il nous faut équilibrer pour que l’accès à Internet puisse générer des revenus aux GSM et que les autres produits de communication ( le téléphone classique) qui généraient déjà des revenus ne disparaissent pas.>>
Les consommateurs béninois sont donc invités à faire attention aux polémiques non constructives qui visent à jeter le pavé dans la marre.
Timou ✍_#ReporterBénin
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