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CHRONIQUE : EDUCATION

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Et si le système éducatif béninois s’adaptait aux nouvelles réalités du monde professionnel ?

Parmi les besoins fondamentaux de l’Homme, le droit à l’éducation occupe indéniablement une place de choix.
En effet, l’éducation est la clé qui lui permettra d’ouvrir certaines portes, notamment celle de la vie professionnelle et de l’emploi.
De ce fait, au Bénin, les différentes étapes de l’éducation impliquent la maternelle, les cours primaires et secondaires, la formation universitaire et l’après-formation.
Ce cursus a pendant longtemps été l’idéal pour tous.
Pourtant, aujourd’hui, les réalités du monde professionnel devraient conditionner les formations données à l’ecole mais les constats faits ne s’y adaptent guerre.
En effet, les formations qu’offrent les universités depuis la nuit des temps demeurent les mêmes.
Par exemple, le Management des Ressources Humaines, Banque et Finances, Communication d’entreprises, Marketing et Actions Commerciales et autres sont toujours d’actualité pendant que le monde se modernise, bouillonne, progresse et est en révolution.
Oui, on pourrait à la suite de ce constat affirmer que les données changent.
Alors pourquoi ne pas revisiter l’éventail de formations disponibles dans les universités actuellement ?
Pourquoi ne pas réadapter ces formations aux réalités et aux exigences du terrain, du monde professionnel ?
Le corps enseignant,les responsables éducatifs à divers niveaux, le ministère de l’éducation nationale devraient tous se pencher sérieusement sur ce cas pour non seulement créer des filières en accord avec l’évolution du monde mais surtout pour enrichir et rafraîchir les programmes ,les matières ,et les formations dans les écoles pour permettre aux étudiants d’obtenir diplômes en poche, de réelles opportunités de travail.
Une prise de conscience de cette ampleur pourrait eviter la saturation des formations obtenues dans le monde du travail et également limiter le chômage.
En Afrique, une pensée dit que “Lorsque le rythme du tam-tam change, les pas de danse aussi. ”
Que les instances concernées prennent conscience de ce que le monde, plus précisément celui du travail est en plein changement et de ce que des modifications importantes s’imposent pour des formations adéquates et des professionnels de qualité,en accord avec les nouveaux métiers du monde.

Anita MARCOS.

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