La Coordination Nationale de la Résistance Nationale, à l’issue d’un examen responsable de la situation politique délétère actuelle, et se fondant sur une analyse minutieuse des dessous de la dernière rencontre YAYI/ TALON sus – évoquée, tient à rappeler ce qui suit :
I/ La cause de la Résistance Nationale demeure:
- les lois liberticides
- l’exclusion
- la confiscation du pouvoir législatif
- les tueries
- les coups de force institutionnel,
- les persécutions politiques de tout genre, – le déni de l’Etat de droit,
- l’instauration d’un climat de terreur et d’inquiétude sociale,
- la menace de la paix et de la concorde nationales,
- le ternissement de l’image de la Nation béninoise jadis pionnière de la Démocratie,
- la mal gouvernance des ressources du Pays, II/ L’objectif de la Résistance Nationale demeure:
- La Réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes,
- Le Rétablissement des Libertés et de l’Etat de droit,
- La Restauration de la Démocratie,
- La Sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale.
- La Réconciliation de la Nation avec elle même,
L’image offerte par la rencontre du 22 septembre 2021 entre l’Ancien Président Boni YAYI et le Président Patrice TALON a projeté ostentatoirement une atmosphère fétide de « sur – méfiance » d’un côté et de vantardise d’un « égo – surdimensionné » de l’autre côté.
La Résistance Nationale s’indigne contre une telle atmosphère ruineuse de l’image de la Nation.
Prétendre s’en remettre à une prétendue bienveillance d’un dictateur pour le rétablissement de la Démocratie est une vaine et puérile illusion.
Le grief du Peuple résistant contre les dérives despotiques du pouvoir dit de la rupture reste intact. Le combat contre la dictature ne devra en aucun cas céder aux manœuvres de bas étages d’implorations de la bienveillance du fauteur de trouble.
Ce combat doit plus que jamais s’intensifier.
Les Béninoises et les Béninois, victimes innocentes tuées sont des Matyrs dont tous, nous exigeons la réhabilitation des mémoires comme préalable indiscutable.
Les derniers prisonniers politiques tout comme les premiers qui croupissent dans les geôles du pouvoir dictatorial dit de la rupture ne sont rien d’autres que des otages politiques. Ils ne doivent faire l’objet d’aucun troc ni d’aucun chantage. Nous exigeons qu’ils soient libérés sans délai et sans condition.
La Résistance Nationale réitère son approche de lutte politique pacifique et non violente totalement résolue et déterminée face aux dérives despotiques.
Une lutte de résistance nationale doit contraindre au dialogue et non quémander aux détours d’obscures compromissions la condescendance du prédateur de la paix et de la cohésion nationale.
Le dialogue politique pour être vecteur de solution partagée devant garantir la reconstruction de la paix , la réhabilitation de la démocratie et le renouement avec la quiétude nationale, doit être inclusif et ne doit sous aucun prétexte être dilué dans le seul monologue injonctif du dictateur .
Le dialogue doit être l’aboutissement de la lutte de résistance nationale pacifique et non violente à partir de la totale adhésion de l’ensemble des composantes de la Nation.
C’est tout l’intérêt de la nécessité de détendre l’atmosphère publique et politique.
La libération de tous les détenus politiques, l’abandon des poursuites contre tous les exilés politiques constituent un préalable non négociable sans lequel il n’y aura aucune possibilité de dialogue politique inclusif.
Aucune dictature n’a aucun lendemain de quiétude face à la détermination organisationnelle, intelligente, disciplinée et courageuse lorsque l’union sacrée du Peuple combattant porte le sacrifice pour l’intérêt général.
Comme le prévenait SHUN TSU, « … sous l’appât fumant, il peut avoir un hameçon »
Peuple Résistant , Debout !
Cotonou, le 23 septembre 2021.
La Coordination Nationale de la Résistance Nationale.
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