Communiqué du Parti Restaurer l’Espoir
COVID-19 AU BÉNIN : PRETENDUES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT, LE GOUVERNEMENT TALON SE MOQUE DE LA SOUFFRANCE DES POPULATIONS VULNÉRABLES ET EXPOSÉES.
Mesdames et Messieurs,
Aucun béninois lucide ne doit se laisser distraire par le mépris du pouvoir dit de la rupture des sorts des populations, des personnes vulnérables et de celles qui sont exposées depuis bientôt six mois au moins aux rudes conséquences de la pandémie du COVID-19.
C’est pourquoi, d’entrée, il faut dénoncer les mesures prises par le Conseil des Ministres le mercredi 10 juin 2020. Il ne s’agit ni plus ni plus moins que de mesures tardives, obsolètes et inadéquates au regard de l’ampleur et de la gravité d’une pandémie en pleine ascendance, malheureusement chez nous au Bénin.
Nous sommes dans un cirque de trompe l’œil et il est important que nos populations ne se laissent pas berner par l’élan pervers de la propagande absurde des charlatans de la manipulation de masse. De vils propagandistes qui, tantôt louent le refus de protéger les populations et le pays comme un acte de pragmatisme éclairé du Président TALON, tantôt embouchent les trompettes pour étouffer l’avarice sociale d’un pouvoir qui n’a de préférence que pour les affaires au sommet de l’Etat.
Je voudrais dire à chacun de nous et en principal à Monsieur Patrice TALON qu’il est faux et injuste de faire croire que 74,12 Milliards de francs CFA pouvaient constituer la balance face aux désastres non sanitaires du COVID-19 en République du Bénin. Le Gouvernement a tort d’être à la fois tardif, et inconsistant avec cette maigre annonce de 74, 12 Milliards de francs CFA.
Au bas mot, il faut un plan significatif de riposte avec une mise initiale de 540 Milliards de francs CFA au minimum ; c’était la proposition du Parti « RESTAURER L’ESPOIR » (RE) publiée depuis mars 2020.
Nous avions dit que face à une pandémie d’une ampleur si dévastatrice, il fallait :
– Une reformulation en profondeur du PAG en vue d’une nouvelle allocation des moyens budgétaires non encore engagés en les adaptant au contexte du COVID-19.
– Un réexamen du contexte politique en vue de créer sans délai les conditions d’un climat propice à l’union sacrée de tous les Béninois face à la tragédie du COVID-19.
– Nous rendre à l’évidence que cette pandémie amorcera subrepticement sa phase ascendante chez nous, et que nous devons prendre conscience de nos insuffisances sur le SARS- CoV-02 et sortir de l’approche laxiste qui nous faisait assimiler le COVID-19 à de la tuberculose (Odon VALLET) ou à une simple grippe saisonnière (certains propagandistes proches du pouvoir dit de la rupture). C’est un véritable paradoxe, l’autosatisfaction agitée autour des tâtonnements en amont du pouvoir dit de la rupture face au COVID-19, autosatisfaction qui ombrage l’inefficacité de l’approche globale du Gouvernement relativement au COVID-19.
J’avertis une fois encore que nos populations sont livrées à elles-mêmes du fait d’une part, des cafouillages laxistes dès le début de cette redoutable pandémie et d’autre part, du fait que chacun doit se méfier des fausses propagandes obscurantistes du Gouvernement autour du COVID-19.
Ces préalables nous amènent à nous pencher sur les raisons des dernières trouvailles du Président TALON constituées par la triplette de mesures dérisoires en guise de farce contre les souffrances de nos populations, souffrances alourdies par la cruauté de sa politique de précarité sociale et aggravées par la pandémie du COVID-19.
De quoi s’agit-il ?
Il est dit que dans le cadre de la mise en œuvre des mesures sociales liées à la pandémie du COVID-19, le Gouvernement du Bénin réuni en conseil des Ministres le mercredi 10 juin 2020, a entériné la mise en œuvre d’un programme de soutien de 74,12 Milliards de franc FCFA, en « faveur des entreprises formelles, des artisans et petits métiers de services de l’informel, et des personnes vulnérables que sont les pauvres et extrêmes pauvres. »
Une rectification immédiate de la perversité du sophisme du Gouvernement s’impose.
En fait, aucune des mesures du 10 juin 2020 ne concernent les personnes pauvres et extrêmement pauvres ni directement, ni indirectement et surtout pas immédiatement.
Une conférence de presse a été animée par le Gouvernement le jeudi 11 juin 2020 pour s’ essayer à une lecture expliquée des annonces du Conseil des Ministres du 10 juin 2020.
Il s’agissait pratiquement d’un service après-vente destiné à faire passer une supercherie qui se révèle décevante face aux levées de boucliers des décryptages avisés qui ont déchiqueté pan par pan l’inconséquence sociale des annonces du Président TALON.
Le Ministre du Plan et du Développement, celui de l’Economie et des Finances et celle en charge des Micros – finances et des Affaires sociales étaient commis au lavage de cerveau.
Il me plait d’attirer une fois encore la vigilance des uns et des autres sur la réalité des choses.
Les mesures contenues dans ledit programme s’articulent en trois volets. Il s’agit de :
1- un soutien d’un montant de 63,38 Milliards de francs FCFA au profit des entreprises.
2- un appui de 4,98 Milliards de FCFA destinés aux artisans et à ceux exerçant de petits métiers.
3- une subvention de portée générale, qui s’applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricité et d’eau pour un montant de 5,76 Milliards de francs FCFA.
De la lecture du diagramme, il ressort les questionnements ci-après :
1 – Quel est le choc réel du COVID-19 sur la structure de l’économie béninoise ?
Aucun membre du Gouvernement n’a voulu donner aucune transparence sur cette question.
Pourtant, sans ce point de départ, aucune projection n’est possible en termes de rationalité et de transparence. Il en est de même de l’efficacité de quelque approche de solution que ce soit en de pareilles circonstances. Cette question a été soulevée à plusieurs reprises par le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » (RE). (Cf. plusieurs de nos publications sur nos propositions anti-COVID-19).
Le relevé du Conseil des Ministres est resté muet sur cette question capitale et malgré la chimie du Ministre de l’Economie et des Finances qui évoque, un désormais, ”une croissance de 3%”, aucune explication sur le mécanisme de cette contraction de 5%. En partant de l’économie réelle, tout le monde sait que la projection initiale de 8% de croissance était artificiellement tirée sur les décombres du social et de la paupérisation, sur un abandon à leur sort de la pauvreté et de l’extrême pauvreté, une croissance de l’extrême précarité dans un climat politique délétère tout aussi précaire.
C’est pourquoi, sans avoir eu recours à un collectif budgétaire qui aurait fait intervenir l’éclairage de la représentation nationale – ce qui n’existe pas actuellement du fait de la confiscation du pouvoir législatif dans le sang et par les tirs à balles réelles sur les populations – il faudra s’interroger sur la provenance des 74, 12 Milliards de francs FCFA.
2 – Quelles ont été les sources de mobilisations des 74,12 Milliards de francs FCFA depuis le 29 mars où le Chef de l’Etat a eu à déclarer qu’il n’avait pas d’argent pour une riposte du Bénin face au COVID-19 ? (Cf. L’entretien au lendemain duquel la journaliste poseuse de questions a été limogée de son poste de Chef Desk- Santé de l’ORTB). Cette deuxième question est d’importance au regard de la sollicitude et de la disponibilité de la communauté financière internationale, tous bailleurs confondus, à assister et à accompagner notre pays à l’instar de ceux de notre zone et de notre catégorie à faire face aux conséquences sanitaires mais surtout aux conséquences non sanitaires de la pandémie du COVID-19.
Tout le monde se souvient de nos alertes contre le « Covid-Frics » et contre le « Covid-Business ». En effet, dès le début du mois d’avril, le Gouvernement a fait recours à plusieurs guichets financiers internationaux aux motifs, entre autres surtout, le choc du COVID-19 et l’argument de l’amortissement de son impact social. Nous avons eu écho non seulement des retombées çà et là, mais également des exigences de transparence surtout du FMI. Nous savions parfaitement les conditions exigées par certaines institutions internationales, mais nous suivions également les levées de fonds sur les marchés financiers moins regardants sur certaines exigences de transparence.
Depuis le début de cette pandémie du COVID-19, combien le BÉNIN a mobilisé à ce jour et combien aux seuls motifs du COVID-19 ? Aucune réponse, aucun gage de traçabilité.
Cependant, avec les recoupements faits par la Cellule Statistique et Développement de notre parti (CSD/ RE), il est loisible de constater à partir du tableau évolutif ci-dessous, certains éléments contributifs de la cagnotte financière que la communauté internationale a dédiée à la lutte contre le COVID-19 au Bénin.
Bailleurs | FMI | Banque mondiale | UE | USAID | AFD | Coopération Allemande | BOAD | BID | TOTAL |
Montants | 103,4 M Dollars US | 40 M Dollars US | 26 M Dollars US | 4,6 M Dollars US | 3,6 M Dollars | 4 M Dollars US | 26 M Dollars US | 20 M Dollars US | 227,4 M dollars |
*M : correspondant au Millions.
NB : Ce tableau évolutif donc non exhaustif ne prend pas en compte d’autres
apports en espèces (en cours de centralisation), les dons en nature (équipements et expertises) et autres dont les appuis de l’OOAS, de la CÉDÉAO, de la BIDC, de la Chine etc.
3 – Pourquoi cette disproportionnalité entre les trois volets ci-haut cités ?
4 – Quelles sont les critères de choix des entreprises et des agences de voyages qui bénéficieront en grande partie desdites mesures d’accompagnements ?
5 – Quid du secteur sanitaire ?
6 – Pourquoi le secteur informel qui est celui le plus exposé au COVID-19 n’est pas le cœur des mesures d’accompagnements tardifs initiés par le Gouvernement du Bénin ?
Il est convenable que nous partions tous, de l’état comparatif de la santé des économies par pays dans l’espace UEMOA mis en perspective avec les préconisations prises par les pays de cet environnement communautaire.Il est convenable que nous analysions le temps de réaction par le couple État/Gouvernement, pays par pays au sein de la communauté de l’UEMOA et même de la CÉDÉAO, pour comprendre non seulement l’impréparation du Gouvernement, mais également son dédain pour la première obligation de l’Etat qu’est la protection du citoyen et des populations.
Tableau récapitulatif des montants affectés par pays de la zone UEMOA au titre de la riposte du COVID-19
Pays | Bénin | Togo | Niger | Mali | Burkina Faso | Cote d’Ivoire | Sénégal | Guinée Bissau |
Montants | 74,12 milliards de FCFA | 400 milliards de FCFA | 1 400 milliards de FCFA | 483 milliards de FCFA | 178 milliards de FCFA | 1700 milliards de FCFA | 1000 milliards de FCFA | 15,500 milliards de FCFA |
Taux de croissance du PIB réel estimé avant la crise | 7,6% | 5,1% | 6,5% | 5,6% | 6,3% | 7,5% | 6,0% | 5,1% |
Date d’annonce | 10 juin 2020 | 01 avril 2020 | 27 mars 2020 | 11 avril 2020 | 07 avril 2020 | 31 mars 2020 | 03 avril 2020 | 07 mai 2020 |
A partir de la lecture croisée de ce tableau, on peut clairement faire ressortir un manque de volonté du Gouvernement du Bénin face à la gestion de la crise pour le bien-être de la population malgré le meilleur taux de croissance affiché dans la sous-région.
Supercherie tactique et arnaque politique du Gouvernement face au Covid-19 :
Nous devons nous souvenir que le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » ( RE ), avait dès le début de la crise proposé en se basant sur les agrégats macroéconomiques et les critères de convergence , un Plan de relance pilote de l’économie béninoise estimé à 540 milliards de francs CFA.
Le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » ( RE ) avait demandé la mise en place d’un Comité scientifique dédié spécifiquement à la riposte anti – Covid-19, avec en relief, la nécessité d’une transparence qui peut résister à toute critique à cause de la double nocivité du COVID-19 qui est à la fois un drame sanitaire et un désastre non sanitaire multidimensionnel pour toute la communauté humaine, avec au cœur notre pays car faisant partie des pays les plus vulnérables de la planète.
Le 30 janvier 2020, l’OMS appelait le monde entier à agir.
Depuis le 30 janvier 2020, qu’a fait le Président TALON pour accompagner les populations béninoises ? Rien.
Le mercredi 11 mars 2020, le Directeur Général de l’OMS a déclaré à Genève l’état de pandémie du COVID-19 et a prévenu :
“Nous sommes profondément préoccupés tant par les niveaux alarmants de propagation et de gravité que par les niveaux alarmants d’inaction”. Depuis le 11 mars 2020 qu’a fait le Président TALON pour accompagner les populations béninoises ? Rien.
Paradoxe des choses, le 29 mars 2020, le Président TALON, déclarait assis dans l’ornement des commodes du Palais de la République, qu’il n’avait pas la planche à billets renvoyant ainsi chaque béninois à un sauve – qui – peut ; après avoir eu juste le temps de se réfugier derrière l’alibi de l’extrême précarité devenue le lot quotidien du Béninois contraint selon ses propres propos de donner la popote avec l’argent de la veille.
J’avais à l’instar d’autres personnalités politiques de l’Opposition « non achetée », dénoncé cette irresponsabilité du Président TALON. Pourquoi ?
Parce que, si pour lui, le Béninois vit avec l’argent de la veille, est-ce que le Bénin vit également avec l’argent de la veille ? Là était la malice dans son approche d’abandon du peuple contraint aux drames du COVID-19. Il s’agit d’une autre supercherie.
Nous avions objecté en déclarant haut et fort, que de gré ou de force, les personnes, les populations et les structures vulnérables et exposées de tous les secteurs devraient être accompagnées par l’Etat. La responsabilité personnelle du Président de la République Monsieur TALON était en cela engagée.
La pertinence de notre discours dérangeait l’hypocrisie du pouvoir dit de la rupture qui préférait le curseur de l’action publique sur les business de l’Etat au détriment de la vie des citoyens et du bien-être des populations.
TALON et son Gouvernement sont contraints d’accompagner massivement et significativement et nos populations et notre économie, tel est notre leitmotiv. C’est une contrainte liée à la nécessité de l’Etat et personne ne peut feindre de l’ignorer. J’ai fait plusieurs déclarations à cet effet.
J’ai lu le relevé No22/2020/PR/SGG/CM/OJ/ORD du 10 juin 2020 signé par le Secrétaire Général du Gouvernement. Cette décision endossée par le Gouvernement est injurieuse et inacceptable. A la limite, c’est un mépris ignominieux pour l’ensemble de notre communauté au regard du danger que constitue la pandémie COVID-19. De qui se moque t- on avec cette décision dite : « Mesures d’atténuation des effets socio-économiques de la pandémie du COVID-19 » qui pousse exagérément à la périphérie le social, les marginalisés, les précarisés ? Quelle exécrable filouterie politique sans pitié contre la pauvreté et l’extrême pauvreté ?
Le diagramme de la décision sus – évoquée, rend compte de la diversion du Gouvernement béninois contre la vie humaine. L’annonce de l’affectation d’une portion congrue au titre de subvention à portée générale pour l’eau et l’électricité est un leurre ; celle dite d’appuis aux artisans et aux petits métiers est un attrape – mouche. Ces deux clignotants participent de la ruse du pouvoir dit la rupture et visent à cacher la supercherie sous – jacente au choix de l’après COVID-19 économique déjà souligné lors du dégoûtant entretien du 29 mars 2020. (En réaction à cet entretien calamiteux, j’avais mis en garde contre le « COVID-19 –Business ». Cf. Interv-Directe, mon compte Facebook, 29/03/2020).
En réalité nous assistons à un jeu de passe-passe qui doit nous obliger à la question suivante : Quel sont les mécanismes indépendants mis en place pour assurer le suivi, la gestion et la transparence des décaissements liés à cette activité ? Aucun.
Et c’est là que l’examen des non – dits révèle que pour les populations, le Conseil des Ministres d’hier, somnole encore dans des effets d’annonces. Au fond, rien n’est affecté pour accompagner les vraies populations vulnérables exposées aux conséquences à coup sûr indélébiles du COVID-19.
Les exigences du Peuple en souffrance : Il nous faut un plan avec un montant initial de 540 Milliards de francs FCFA prioritairement en faveur de la vie des citoyens et de l’accompagnement des populations vulnérables.
Depuis le 20 mars 2020, j’ai indiqué tous les secteurs d’activités et j’ai demandé des discussions du Gouvernement avec leurs faîtières respectives pour affiner les mécanismes de cet accompagnement non sanitaire.
Pour le moment, les gens s’aident entre eux et s’ingénient à plutôt atténuer les conséquences du COVID-19 contre eux-mêmes, mais n’aident encore ni les personnes, ni les populations vulnérables véritablement exposées au COVID-19. L’accompagnement du Peuple est loin d’être leur priorité.
Le Peuple exige son droit à être accompagné subséquemment à l’ampleur de la pandémie COVID-19. Le nombre de cas officiels augmente tous les jours et le nombre de morts malheureusement augmente également.
Sur la base de l’ancienne méthodologie on devrait déjà tutoyer prêt de 1000 cas. Le protocole actuel devrait nous inquiéter avec un peu moins de 400 cas homologués (depuis le 10 juin 2020) et malheureusement au moins 5 morts officiellement reconnus liés au COVID-19. Que valent en réalité les applaudissements dont s’est gargarisé BIO TCHANE à propos d’une stratégie qui continue de laisser des mailles à une contamination encore exponentielle et à l’enregistrement
croissant de morts ?
Chacun observe jusqu’où ceux qui nous dirigent étalent une culture de la banalisation des drames mortifères. Pourquoi acclamer une stratégie qui n’endigue pas la contamination mais qui l’étend ? Comment applaudir et se féliciter d’une riposte banale qui n’épargne pas de la mort mais qui la favorise ?
C’est honteux !
Personne ne guérit du COVID-19, personne. On peut en être soulagé avec ou sans placebo. Et nous devons informer les populations sur toutes les subtilités de prudence liées à la co-morbidité et à la stricte observance des gestes barrières et particulièrement des consignes de l’hygiène anti-COVID-19. Il n’y a pas actuellement de médicament et il n’y a pas actuellement de vaccin. Les fameuses prouesses explicatives de Patrice TALON évoquant l’hydroxychloroquine (y compris ses dérivés) et la prophylaxie comparée entre le paludisme et le COVID-19 est un égarement inadmissible au sommet de l’Etat ; aucun consensus n’existe sur l’hydroxychloroquine et sur ses dérivés comme bénéfiques contre le SARS-CoV02.
Le COVID-19 est déjà là et ici parmi nous, ne soyons pas ses complices contre notre vie et contre la vie de l’autre.
Sauvez – vous, ce Gouvernement n’a aucun souci de vous sauver.
Je réitère à cet effet mes appels à un observatoire national indépendant sur le COVID-19 au Bénin tant dans son aspect sanitaire que non sanitaire.
Tout porte à croire qu’en République du Bénin, ce ne sont pas les femmes et les hommes qui sont atteints du COVID-19, mais les hôtels et les agences de voyage qui y sont atteints.
Ayez un peu honte des actes que vous posez !
Peuple marginalisé et précarisé lève – toi pour tes droits face au COVID-19, ta survie en dépend.
Je vous remercie.
Cotonou, le 11 juin 2020
Candide A M AZANNAÏ
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