Dangote Industries Limited (DIL) injecte des sommes considérables dans l’économie togolaise. Il s’agit de plus de (2) deux milliards de dollars dans l’installation de deux unités industrielles avec des centaines d’emplois directs à la clé...
2 milliards de dollars pour la valorisation et la transformation du phosphate togolais en engrais phosphatés à destination de la région ouest africaine et 60 millions de dollars pour l’implantation d’une cimenterie à partir du clinker togolais et nigérian.
Les deux accords de partenariats ont été signés entre le Togo et Dangote Industries Limited et les documents ont été paraphés en présence du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé par le ministre togolais des mines, Marc Ably-Bidamon et Aliko Dangote.
Selon le détails des accords signés, le premier projet de développement minier débutera avant la fin de l’année 2019. Quant au second accord, sa mise en service interviendra avant la fin de l’année prochaine précise un communique de la Présidence togolaise qui se réjouit de la réalisation du 2ème axe du Plan national de développement (PND, 2018-2022).
L’investissement en jeu et ses retombées sont si importants pour qu’on n’en parle pas. Surtout que nos incompréhensions avec le grand voisin de l’Est sont fortement saupoudrées par le ciment Dangote. En effet, nos bisbilles avec le Nigeria auraient officieusement pris corps par la taxation jugée exagérée des camions Dangote, qui traversaient à un rythme effréné le territoire béninois.
Même si le Bénin n’a pas du phosphate dans son sous sol, pour espérer accueillir une usine de transformation du phosphate en engrais, on ne peut pas s’empêcher de se demander si ceci, n’est pas la conséquence de cela ?
ReporterBéninMonde
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