Au terme des travaux pour pour le compte de cette rencontre à Abuja au Nigéria, des dirigeants des pays membres de la CEDEAO, le ministre béninois des affaires étrangères et de la coopération donne un point de presse dont voici l’essentiel…
Au cours de cette session, ils ont examiné les rapports ordinaires, les rapports intérimaires du président de la commission de la CEDEAO et des rapports spéciaux.
La conférence a eu un huit clos intégral pour réfléchir et s’entendre sur la désignation du prochain président de notre communauté.
Pour ce qui concerne le BÉNIN, il y a eu aussi le rapport sur la task force, sur la circulation des biens et personnes et la liberté d’établissement et de fonctionnement harmonieux des corridors et je suis heureux de vous dire que le BÉNIN a été salué et félicité parce qu’il est classé premier au nombre des pays qui ont respecté les engagements qui ont été pris par les divers États. s’agissant de la libre circulation des biens et des personnes, le BÉNIN a été classé donc premier pour cela.
Les chefs d’État au cours de leur session à huit clos, se sont exprimés sur les sujets de préoccupations, qui sont ceux de la CEDEAO en ce moment.
Bien entendu des chefs d’État, le président Ouattara, qui a salué l’esprit d’ouverture du président face à la situation que nous avons connue après les élections législatives ici au BÉNIN, de même que le président du Ghana, qui s’est réjouit de ce que la situation se soit améliorée dans notre pays.
Le président a profité bien de son passage à Abudja pour s’entretenir avec certains de ses pairs et je crois savoir qu’il y a une convergence de vue entre lui et ces chefs de l’État rencontrés.
Le consensus était entrain de s’établir pour que le prochain président de la communauté soit le président du NIGER.
Je dois vous dire qu’il n’y a pas de rapport spécial sur le BÉNIN.
Lorsque le président de la commission de la CEDEAO a fait son rapport politique, il a mentionné qu’à l’occasion des élections législatives au BÉNIN, aux nombres des diverses missions qui sont rendues dans divers pays, il a mentionné que la CEDEAO et les nations unies, le bureau de représentation spéciale basé à Dakar, ont à l’occasion de ces élections fait une déclaration qui a été rendue publique que vous connaissez très bien, dans laquelle ils appelaient tous les partis au BÉNIN à s’entendre pour que ces élections se déroulent dans de bonnes conditions.
La création de la monnaie unique qui a fait l’objet d’un rapport spécial, répond à des conditions que tous les pays n’ont pas encore remplit, mais la dernière conférences des ministres de finances qui a eu lieu à Abidjan il y a quelques jours, a fait un état des lieux qui a été présenté. L’échéance retenue aujourd’hui est 2020, mais ce que j’ai compris des échanges des divers chef de l’État, l’on pourrait s’inspirer de l’expérience d’autres parties du monde où en voulant créer une monnaie unique, ils sont passés par un système où les groupes qui remplissaient déjà les critères de convergence ont pu s’engager dans une monnaie unique et les autres ont rejoint progressivement. C’est l’exemple de l’Euro pour ne pas citer ce cas là. Je crois qu’on s’achemine vers une démarche comme celle là, parce-que nos pays sont dans des situations de développement assez différentes mais ce n’est pas une raison pour ne pas poursuivre cet objectif qui est important et utile.
Transcription : Guékpon ASSOGBA.
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