Grand imbroglio dans la 15 ème circonscription électorale au sein de l’Union progressiste
L’Union progressiste est l’un des grands blocs constitués autour du chef de l’État pour les prochaines élections et même au-delà. Le parti du baobab dirigé par le patriarche Bruno Amoussou risque d’être confronté à de grands problèmes si les difficultés liées aux primaires et à l’attribution des fiches d’adhésion ne sont pas gérées avec tact.
De sources dignes de foi, mais qui requièrent l’anonymat, les choses se passent d’une façon peu orthodoxe.
De part leurs agissements, le président Bruno Amoussou et les représentants de la 15 ème circonscription électorale au sein du bureau national à savoir: Badirou Aguèmon, Omer Adétona, Isabelle Adjibi, Isidore Gnonlonfoun, Sèdami Mèdégan Fagla et consorts veulent plomber les élans de l’Union progressiste dans la 15 ème circonscription électorale.
Sinon, comment comprendre que les principes de base soient mis de côté? Ils confectionnent de toutes pièces des listes de représentants composés de novices et balaient d’un revers de main la véritable liste issue de la base. Sur quelle base ou quels critères sont alors élaborées ces listes dans le dos des véritables concernés ? On comprend que tout se passe ainsi dans le dessein d’écarter de potentiels challengers aux primaires. Et donc certains s’arrangent pour constituer des listes composées de leurs partisans uniquement. C’est un drame qui remet en cause les principes démocratiques à l’intérieur du parti.
Normalement, les listes d’adhésion devraient être proposées par les cellules de base avant les primaires. Ceci permettra de rester conforme aux exigences et aux ambitions qui sous-tendent la mise en place de la réforme du système partisan.
Le patriarche Bruno Amoussou doit éviter ce piège. Autrement, cela risque de créer de gros ennuis à l’Union progressiste dans cette 15 ème circonscription électorale convoitée par tous les grands partis en compétition.
Si la réforme du système partisan favorisant la constitution des grands ensembles est salutaire, il n’en demeure pas moins que les vieilles habitudes politiques rétrogrades et régressives doivent être conjuguées au passé.
Le patriarche Bruno Amoussou et son bureau national doivent doivent rester au dessus de la mêlée et éviter de favoriser toutes manigances d’hommes politiques peu soucieux du respect des principes de base. Ils doivent préserver non seulement l’unité à l’interne mais aussi éviter des crises déclenchées par une minorité. En tout état de cause les listes d’adhésion devraient être facilement accessibles à la grande masse. Tous les représentants de partis, mouvements et associations devraient être alors pris en compte pour faciliter les choses à la base.
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