Où sont passés les députés UPR et BR membres de cet organisme parlementaire.
( Les partisans de Patrice Talon sont nostalgiques des moments où les anciens députés Sèdami Romarique MEDEGAN FAGLA, Nazaire SADO, Rachidi GBADAMASSI, Gildas AGONKAN et autres siègent dans les parlements régionaux pour défendre vaillamment leur pays et ses réformes politiques).
La toile a été inondée ce jeudi 18 juillet 2024 par deux extraits des débats de la dernière session du parlement de la CEDEAO. Dans le premier extrait, on y aperçoit , le député du parti d’opposition Les Démocrates, Abdel Kamel OUASSAGARI, dans un exercice qu’il sait faire le mieux, le récit tronqué sur la réforme du système partisan mise en œuvre au Bénin depuis 2018. Dans le second, il est identifié le député sénégalais Guy Marius SAGNA , visiblement en mission pour l’opposition au régime de Patrice Talon, car l’on se rend compte à l’évidence, à l’analyse de sa déclaration, qu’ il n’aurait pas pu lui même décider de disserter sur la modification récente du code électoral au Bénin, en ayant une connaissance approximative des implications des nouvelles dispositions dudit code. Si le député LD Abdel Kamel OUASSAGARI a préféré l’usage abusif du mensonge systématique dans son intervention, son collègue partenaire d’affaire sénégalais Guy Marius SAGNA, s’est complètement planté en évoquant une disposition du code électoral applicable aux élections législatives mais qu’il a tôt fait de lier aux conditions à remplir pour être candidat à l’élection présidentielle ; un amalgame qui prouve que le député sénégalais est un dangereux ignorant qui veut passer pour un sachant à cause de son deal avec les lobbies qui soutiennent l’opposition à Patrice TALON. Mais là n’est pas la préoccupation majeure.
Ce qui est très préoccupant, c’est la réaction des députés membres de la mouvance présidentielle siégeant dans cet parlement sous régional face à toutes ces déclarations . Une réaction par le silence, puisque aucun extrait de leur éventuelle réplique n’est parvenu à l’opinion nationale. Les députés Cécile AHOUMENOU, Jeremie ADOMAHOU, Issa Salifou de l’ UP-R et Nassirou BAKO ARIFARI du Bloc Républicain, ont donc assisté à ce défilé de dénigrement du code électoral sur fond d’intoxications et d’amalgames, sans apporter le moindre rectificatif. Ils ont été incapables de défendre le code électoral qu’ils ont contribué à mettre en place, se rendant ainsi complices de la désinformation sur le code électoral béninois à la tribune du parlement de la CEDEAO. Leur attitude fait regretter à des milliers de soutiens et partisans de la mouvance présidentielle l’absence dans les parlements régionaux des voix comme celles de la brave et talentueuse Sédami Romarique MEDEGAN FAGLA, du défenseur invétéré de la réforme du système partisan Nazaire SADO, du tonitruant et très expérimenté parlementaire Rachidi GBADAMASSI, et des jeunes politiques incisifs Gildas AGONKAN et Nouhoum Bida YOUSSOUFOU. Voilà des députés qui ont rendu les béninois fiers de leur séjour dans les institutions parlementaires sous régionales et régionales. Si l’honorable Rachidi GBADAMASSI était encore Président de la Commission des relations extérieures, de la coopération au développement, de la défense et de la sécurité de notreparlement, il aurait déjà, avec tout le dynamisme et le pragmatisme qu’on lui connaît, activé les leviers de la coopération parlementaire, pour que justice soit rendue à notre pays et à son code électoral au parlement de la CEDEAO, après cet épisode de lynchage sans défense.
Vivement les élections générales de 2026, pour que ces femmes et hommes politiques qui savent faire usage du mandat du peuple pour défendre le pays et ces réformes, retrouvent le chemin de l’ Assemblée Nationale, pour un atterrissage certain au parlement de la CEDEAO et au parlement panafricain où ils pourront faire obstacle à toute campagne de délation et de sabotage contre notre pays.
Julien ENIANLOKO
Un enfant du Bénin.
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