Les dirigeants des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Niger, le Mali et le Burkina Faso, se sont réunis lors d’un sommet de Niamey samedi. A la suite de cette rencontre, ils ont réitéré leur intention de ne plus retourner au sein de la Cedeao.
S’exprimant lors de la première réunion de ce type depuis les coups d’État militaires dans les trois pays, le chef militaire du Niger, le général Abdourahmane Tchiani, a déclaré que la CEDEAO, vieille de près de 50 ans, est devenue « une menace pour nos États ».
Parlant de l’Alliance des États du Sahel, Tiani a indiqué que cette nouvelle organisation sera « une AES des peuples, au lieu d’une CEDEAO dont les directives et les instructions lui sont dictées par des puissances étrangères à l’Afrique », a déclaré Tchiani.
Allant dans le même sens, le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a soutenu que les puissances occidentales exploitent le continent africain.
« Les Occidentaux considèrent que nous leur appartenons et que nos richesses leur appartiennent aussi. Ils pensent que c’est à eux de continuer à nous dire ce qui est bon pour nos Etats. Cette époque est révolue à jamais, nos ressources resteront pour nous et nos populations », a déclaré M. Traoré.
“L’attaque contre l’un d’entre nous sera une attaque contre tous les autres membres”, a également déclaré le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta.
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