Après que deux des cinq nigériens arrêtés sur le terminal de Sèmè-Podji ont été libérés lors d’une audience devant le juge de la CRIET vendredi dernier, ce lundi, c’est le tour des trois responsables restant, dont la Directrice adjointe de WAPCO Niger, de connaître leur sort.
Lors de l’audience de ce lundi, le procureur de la CRIET a fait sa réquisition et a suggéré au juge qu’il fallait reconnaitre les trois prévenus, coupables. Il a requis 18 mois de prison avec sursis contre eux pour des accusations de fraude, après qu’ils (tous les cinq) ont été arrêtés sur le site du terminal de Sèmè-Podji.
A la suite des réquisitions, le juge a finalement décidé de déclarer les trois prévenus, coupables et de les condamner en suivant les recommandations du procureur. 18 mois de prison avec sursis, c’est ce qu’a ordonné le juge. Il a également demandé à ce qu’on leur rende leurs affaires personnelles. Ils quitteront le tribunal, libres de leurs mouvements.
Rappelons qu’à la base, les nigériens étaient cinq qui ont été arrêtés à Sèmè-Kpodji et qui ont été gardés pour être rentrés sur le site, selon le procureur de la CRIET, de façon frauduleuse avec de faux badges. Parmi les cinq, figuraient la directrice adjointe de la société WAPCO Niger.
A la suite de la première audience vendredi dernier, deux d’entre eux ont été relâchés et sont libres de leurs mouvements. Les trois restants, dont la responsable de WAPCO Niger, ont été placés sous mandat de dépôt. Lundi, ils ont donc comparu à nouveau et le procureur a suggéré qu’ils étaient coupables et devraient être condamnés.
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