Alors que la tension est à son haut degré entre la population béninoise et la police républicaine, l’ancien député Rachidi Gbadamassi a réagi à la situation en adressant une lettre au président de l’Assemblée nationale et en donnant également son point de vue sur la situation actuelle dans le pays.
Dans sa lettre à Louis Vlavonou, Gbadamassi a fait cas des “excès de zèle ont été constatés de la part de certains fonctionnaires de police” dans le cadre de la mise en œuvre de la répression d’infractions au Code de la route. Il a, par la suite, fait des suggestions tout en estimant qu'”au regard de la pertinence des réformes engagées par le gouvernement dans le domaine sécuritaire pour assurer le bien-être des populations, il est important que des actions parlementaires urgentes soient posées”.
Entre autres suggestions, l’ancien député a proposé d'”organiser des rencontres d’échanges avec les responsables de la police républicaine, pour s’approprier du contenu des consignes transmises à leurs agents ; d’effectuer des missions de contrôle dans les unités de police pour apprécier la mise en œuvre desdites consignes, conformément aux dispositions de l’article 36 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ; de renforcer des rencontres communes forces de l’ordre – populations ; de renforcer les actions de sensibilisation par chaque député en ce qui le concerne, à l’endroit des populations en les invitant à éviter les propos incendiaires contre la police”.
Selon Rachidi Gbadamassi, s’adressant au président du Parlement béninois, ces différentes suggestions, une fois mises en application, pourraient “faire renaître la confiance entre les populations, les forces de l’ordre et les autorités, aux fins de partages de renseignements pour une meilleure coproduction de la sécurité. Parce qu’il est nécessaire de rappeler que ce sont ces mêmes forces de l’ordre qui veillent à la sécurité des autorités, des institutions et des concitoyens”.
Il conclut et estime que ” la police et la population sont comme la langue et les dents. L’un peut heurter l’autre, mais tous deux finissent toujours par s’entendre et continueront de vivre ensemble. Le rôle de méditation du Parlement est donc fortement sollicité. Et à ce propos, je puis compter sur le président de l’institution parlementaire aux côtés de qui j’ai la fierté d’avoir servi, et dont la foi religieuse et le talent d’ancien officier seront mis à contribution à cette fin”.
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