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Journée zéro discrimination : le REMAPSEN pour Relever les défis qui sauvent des vies

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” Nous sommes dans la bonne direction, mais nous devons renforcer ce travail”

« Sauvons des vies : décriminalisons », c’est sous ce thème que la communauté internationale célébre ce 1er mars la journée “zéro discrimination”. Cette journée met un point d’honneur sur le droit de quiconque de mener une vie productive et épanouie dans l’intégrité et la dignité humaine. En marge de cette journée, pour le compte de l’année 2023, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement(REMAPSEN) a organisé le 27 février dernier un webinaire avec les journalistes, membres du réseau. Christian TSHIMBALANGA, Expert et consultant en droit humain à l’ONU-Sida et GOBA Michele, Chef de la section droits humains de l’ONG Alliance en Côte d’Ivoire étaient les panélistes de cette conférence virtuelle dont l’objectif majeur est de sauver des vies en luttant contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH-SIDA. C’était non seulement un rendez-vous de capacitation, mais aussi un moment de partage de bonnes expériences des acteurs des pays concernés. Les droits de l’homme relativement à la question du respect de la dignité humaine et de l’épanouissement sexuel étaient également au cœur des débats.

Tour à tour, les panélistes ont édifié davantage les hommes des médias sur la question et sur la mise en œuvre du partenariat mondial pour de l’élimination de la discrimination et de la stigmatisation par rapport au VIH-SIDA. Pour Christian TSHIMBALANGA, le partenariat mondial s’est doté de stratégies et programmes pour lutter contre le phénomène. Entre autres stratégies, il s’agit selon l’expert de l’engagement des Etats à évaluer l’état actuel de la stigmatisation et de la discrimination pour la mise en œuvre des programmes visant à éliminer les obstacles et le renforcement des capacités des communautés sur la question. 33 pays font partie Pour le moment de ce partenariat mondial et à en croire Christian TSHIMBALANGA ils doivent “améliorer et accentuer les plaidoyers” et “améliorer la communication” sur le sujet. Tout en faisant des lois, un outil majeur pour faire face à la pénalisation des personnes vivant avec le VIH-SIDA, il estime que “c’est important de faire des réformes” dans le secteur. Le VIH est un bon maître, le VIH nous a beaucoup appris” confie-t-il, tout en indiquant qu’il faut miser surtout sur la fédération des forces communes. ” On ne peut pas atteindre zéro discrimination, si nous ne travaillons pas ensemble” a-t-il déclaré. Il propose donc des pistes pour l’atteinte des objectifs. Entres autres :

  • Impliquer les communautés à la base
  • Volonté de partage des expériences des pays sur le sujet
  • Travailler en synergie d’action
  • Tourner dos au terme péjoratif associés au VIH
    Toutefois, il n’a pas manqué de souligner que “l’ignorance alimente la stigmatisation”. ” Nous sommes dans la bonne direction, mais nous devons renforcer ce travail” a-t-il conclut. Goba Michèle opte pour des réformes juridiques majeurs

La chef section des droits humains à l’ONG Alliance Cote d’Ivoire lors de sa présentation a mis à nu les difficultés que rencontrent les pays dans ce sens. Il s’agit pour elle des difficultés juridiques pour lesquelles il faut des réformes majeures. Elle préconise des réformes juridique dans l’optique de la lutte et pour le respect des droits humains (personnes vivant avec le VIH SIDA).
Elle confirme que dans son pays les lois ont une connotation discriminatoire et qu’il urge que les choses soient revues pour permettre véritablement d’atteindre les objectifs à l’horizon 2021-2026. Pour permettre aux personnes porteuses du VIH de ne pas se sentir lésées ou pénalisées, elle propose des “accompagnements” de toutes natures. L’exemple de la Côte d’Ivoire qui accompagne quelques types de personnes a été exposé en guise de partage d’expériences. Selon GOBÉ Michele, les personnes victimes de violence en raison de leur statut bénéficient d’un ” accompagnement psycho-social et juridique”. Tout ce ceci permettra l’expression de la liberté de ces personnes et par ricochet diminuera la stigmatisation à leur encontre.

Plus d’une vingtaine, les journalistes, membres du réseau présents à ce webinaire ont compris l’enjeu du sujet. Satisfaits de la teneur des échanges, ils promettent être des acteurs clé de cette lutte dans leurs pays respectifs.

#ReporterBéninMonde

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